Etude de marché Bordeaux au 1er trimestre 2021
Au 1er trimestre 2021, l’économie bordelaise reste tributaire de l’évolution de la pandémie de Covid-19 : les deux tiers des commerces du centre-ville sont, par exemple, concernés par les fermetures administratives du 3ème confinement. En parallèle, l’actualité de la métropole est toujours animée par le débat public des transports : la majorité municipale souhaite désengorger le centre-ville et favoriser les mobilités douces. L’entrée en vigueur de la vignette Crit’Air doit participer à cette évolution.
Selon l’Observatoire de l’Immobilier d’Entreprise Bordeaux Métropole (OIEB traitement a’urba), le marché de l’Immobilier d’Entreprise se place, de manière générale, dans la continuité des tendances observées en 2020. Avec 17 900 m² placés au 1er trimestre, le marché des bureaux est toujours ralenti. Après une année de forte hausse, l’offre disponible se stabilise à 183 500 m². Dans ce contexte, les valeurs locatives affichent une certaine stabilité : les bureaux de 1ère main du centre-ville se loue en moyenne à 197 €/m² HT. Après un emballement au 4ème trimestre 2020, le loyer moyen de 2nde main retrouve un cours plus habituel à 186 €/m² HT.
Toujours selon les données de l’OIEB traitement a’urba, le marché des locaux d’activités poursuit sa bonne dynamique : 36 400 m² ont été placés au 1er trimestre 2021, en hausse de 45 % par rapport au début d’année 2020. À l’inverse, le marché des entrepôts marque le pas avec un placement de seulement 6 000 m². Si l’offre disponible à un an (locaux d’activités et entrepôts cumulés) est orientée à la hausse (+ 7 % sur un an), l’offre de 1ère main et l’offre à l’acquisition se raréfient. Les valeurs locatives demeurent, quant à elles, plutôt stables : les loyers des locaux d’activités neufs peuvent se louer jusqu’à 95 €/m² HT.
Enfin, les investisseurs continuent de faire preuve de prudence. 55 millions d’euros ont été investis en Gironde au 1er trimestre, un montant en baisse de 30 % par rapport à 2020 mais atteint son niveau de 2019. La prudence des investisseurs se retrouve dans les transactions réalisées : ils ont majoritairement privilégié des opérations sécurisées et les bureaux trustent les deux tiers des sommes investies. Les commerces sont la seule autre classe d’actifs concernée par les investissements du 1er trimestre.
Sources : OIEB Traitement a’urba, EVOLIS.
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