Etude de marché bilan 2020 sur Bordeaux
Tout au long de l’année, la pandémie mondiale de la Covid‑19 a impacté l’économie bordelaise : de nombreux secteurs ont enregistré des baisses d’activité, les commerces dits « non essentiels » ont dû fermer pendant les deux confinements, le port, l’aéroport et le centre-ville enregistrent des baisses de leur trafic respectif, etc. L’actualité bordelaise a également été marquée par l’élection d’une nouvelle majorité municipale; cette dernière a déjà affirmé sa volonté de redéfinir les politiques locales d’urbanisme.
Selon l’Observatoire de l’Immobilier d’Entreprise Bordeaux Métropole (OIEB traitement a’urba), le marché des bureaux ralentit et enregistre un placement de seulement 123 000 m², après un excellent cru 2019. Ce ralentissement n’est pas seulement lié à la crise sanitaire mais aussi au fort dynamisme des années antérieures qui a contribué à absorber une partie des surfaces disponibles. Cependant, les livraisons attendues en 2021 permettent à l’offre de repartir à la hausse. Ce renouvellement du parc va même s’intensifier dans les années à venir et il pourrait permettre l’apparition d’une nouvelle dynamique.
Porté par l’essor de la logistique urbaine, le marché des locaux d’activité et des entrepôts a été très actif. Toujours selon l’OIEB traitement a’urba, le placement cumulé atteint 306 000 m², dont 147 000 m² en locaux d’activité et 159 000 m² en entrepôts. Cette dynamique positive tire les valeurs locatives vers le haut : les locaux d’activités neufs peuvent se louer jusqu’à 95 €/m² HT.
Enfin, les incertitudes économiques ont bridé le marché de l’investissement en Gironde. Avec 267 millions d’euros, dont 250 millions sur le territoire de la métropole, les montants investis sont bien inférieurs aux années précédentes. Si les bureaux restent la classe d’actifs favorisée par les investisseurs, ils sont les plus pénalisés par cette baisse des investissements. À l’inverse, les marchés de l’investissement logistique et de l’investissement commercial ont réalisé, selon l’observatoire bordelais, des performances en hausse.
Sources : OIEB Traitement a’urba, EVOLIS.